Passer au contenu principal

De ma fenêtre voilée

 

Un voile rouge t’habille, qui s’enorgueillit des couleurs du couchant.
Voile écran protecteur, que le vent par la fenêtre ouverte fait onduler, tu prends vie.
Tu es vie.
Ton mouvement est le seul perceptible.
Les merles ponctuent de leur chant ta danse lente et lascive.
Les feuilles de l’arbre au loin voudraient l’accompagner.
Rien n’est humain dans ce tableau.
Pas un son.
Quiétude inquiétante.
Silence assourdissant.

 

Marie

Un commentaire

Répondre à daniellemelgar Annuler la réponse